Courts Courteline à Siorac
SIORAC-en- PÉRIGORD
Non ce n'est pas Gisèle Alimi mais seulement Guylaine la plus brillante avocate du barreau de Siorac.
Vous qui aimez le théatre vous aurez à cœur d’aller passer votre soirée du samedi 28 septembre,à partir de 20 h 30, en compagnie de l’excellente troupe de comédiens de Sagelat.
Parmi eux une famille sioracoise Louna, Guylaine,Yannick Carcelès.
Une petite fille bien étourdie qui, sur les planches sioracoises, impressionnera le public.
Ils vous proposeront trois pièces de Georges Courteline et un bonus avec un extrait des « malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur.
Cette soirée proposée par « Siorac Initiative » se déroulera à la salle polyvalente, il est conseillé de réserver sa place au 06 81 71 99 32 ou theatre-sagelat-24.jimdo.com
Entrée 6€ gratuit pour les moins de 16 ans
Yannick, ce soir là, sera bien plus qu'un sympathique conseiller municipal; il deviendra un surprenant comédien sur la scène.
Photos © Bernard Malhache
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Non ne tirez pas sur le pianiste, ou plutôt sur l'assembleur du blog. Dans les tiroirs il y a, à venir, un retour sur le dixième anniversaire du marché des producteurs, les journées du patrimoine et quelques regards inquiets de Bruno Marty sur l'étiage de la Dordogne.
Mireille Vilafranca est décédée
Sur les sentiers "Des bêtes et des sorcières" croisons un de ses éclaireurs.
Nous connaissons tous, dans notre champ de vision, des acteurs de la vie courante pour qui la première préoccupation est de paraitre. Ce n'est pas vraiment une tare, d'aucuns perçoivent là les effets du syndrome d'Hubris, mais une obsession, un besoin de s'affirmer pour être reconnu, pour faire avancer un point de vue, un projet, une théorie ou un concept sociétal. |
Michel Ribette, naturaliste |
Pour d'autres cette recherche de "tête d'affiche" n'est pas du tout leur préoccupation immédiate ; voire ce serait même le fil conducteur de leur exécration. Ils n'en sont que plus attachants parce que leur passion, pour l'intérêt général, écrase toute l'égocentricité du nombrilisme. Manifestement certains cherchent autant les honneurs que les plus modestes religieuses dans les bidonvilles du tiers monde ; c'est ce qui les rend follement intéressants pour les entreprises qu'ils défendent, où la cause des plus humbles, de l'environnement, de la nature, avec des cibles sur l'ornithologie, ainsi que la sauvegarde de l'équilibre biologique de la faune et de la flore représentent leurs soucis majeurs.
Il y a prés d'un demi-siècle que Michel Ribette n'est plus de ces diables de galopins, avides de découvertes de ce castrum natal, mais après cette superbe échappée dans ces terres d'Austrasie, de prises de vues un peu partout dans de chaudes contrées bien lointaines, il est de retour dans la maison familiale monplaisano-vaurézienne d'où il surprend les "pechs" belvésois et sagelacois et observe avec beaucoup d'inquiétude les souffrances de la Nauze. De sa retraite il adresse à toutes et à tous un vigoureux cri d'alarme pour ne pas pointer notre estimation de dérive planétaire exclusivement sur les comportements des autres.
P.F
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Bernard Malhache salue les missions de Michel Ribette.
Lorsqu’on est animé par une passion il n’y a pas de retraite possible ; certes depuis quelques mois Michel Ribette, l’ancien assistant de Jean Marie Pelt au laboratoire d’écologie de la faculté de sciences de Metz a quitté ses labos, tout comme sa chaire de directeur pédagogique de la chaîne de magasins « Natures et Découvertes » pour se retirer dans le village qui l’a vu naître et où a pris naissance sa passion pour le monde végétal et animal. C’est ici qu’il construit maintenant ses affuts d’observation, qu’il anime une tribune nature dans le blog « Terres de Nauze », et qu’il préside depuis quelques semaines l’association ABC (association belvésoise culturelle). Cette passion il continue à la partager avec des spécialistes de l’écologie qui sont avant tout des médiateurs qui veulent partager avec le plus grand nombre leurs observations. Il y ‘a trois ans il a amené bon nombre d’entre eux à une semaine dédiée à la nature organisée à Belvès ; hélas cette initiative à laquelle il avait prété son concours n’a pas été pérennisée comme prévu ! alors,qu’à cela ne tienne Michel Ribette a apporté sa collaboration à un cinéaste bien connu Dominique Hennequin six fois cité aux César, auteur de films comme « animaux en danger le dernier espoir », « ces plantes qui nous soignent », « Jean Marie Pelt le jardinier du bon Dieu », » Plonger avec les requins »… Il a été intervenant nature pour une série de films documentaires intitulée « Des bêtes et des sorcières » qui sera présentée en Octobre sur Arte.(1). » Les animaux sauvages gardent toujours, à nos yeux, une part de mystère. Nous avons tous développé notre imaginaire à la lecture des fables, contes et histoires merveilleuses de notre enfance qui mettaient en scène le cri strident de la chouette effraie, la vie nocturne des chauves-souris, l’univers caché des couleuvres et le pouvoir maléfique des crapauds. Ces images alimentent peurs et croyances depuis des siècles. On pourrait croire ces temps révolus car liés à l’Antiquité et au Moyen-Âge. Au contraire, des siècles de légendes et de superstitions ont inscrits ces peurs dans nos gènes. Magiciens et sorcières en ont fait des esprits maléfiques mais la réalité contredit ces croyances. Et si nous tordions enfin le cou à ces idées reçues ? Si nous changions notre regard sur ces espèces décriées et injustement diffamées ? Et si nous passions de la légende à la réalité ? « dit Michel Ribette en parlant de l’objectif de cette série.
Bernard Malhache
(1) ce film sera projeté en avant première des rencontres Buissonières le 27 Septembre.
Une autre vie pour les palettes, tribune écologique de Bernard Malhache.
Ici et ailleurs
Les palettes, agrès de manutention, comme certains mouchoirs en papier, sont abandonnées après usage, en essayant, tout de même, d'éviter d'altérer le champ visuel.
Ces palettes, en général élaborées avec du bois léger, se prêtent merveilleusement au recyclage c'est ce que notre ami Bernard Malhache illustre dans cet article. |
Un banc, ensuite habillé. On s'écarte un peu de la poésie de Gilbert Bécaud.
La palette… un encombrant recyclable
Un peu d’histoire.
La palette de manutention a été créée aux États-Unis au début des années 1940 par le dépôt des équipements de la Marine de Brooklyn. Ce service envisagea la construction des contenants, non pas en considérant la marchandise qu'il devait transporter mais le fait qu'il aurait à remplir complètement le wagon dans lequel ces marchandises seraient chargées. Cette idée nouvelle et sa mise en pratique sont dues au capitaine Charles D. Kirk et à son adjoint le lieutenant Walter T. Sheldon. Ils prirent pour base le plancher d'un wagon qui fut divisé en carrés de 1,20 mètre de côté. ( des dimensions toujours en vigueur, mais il y’ a aussi aujourd’hui des palettes de 0,80 ) Ensuite ils commandèrent des cartons de dimensions telles qu'ils couvraient exactement la palette, selon différentes combinaisons[]. C'est la Seconde Guerre mondiale et le Débarquement qui ont permis son essor, ininterrompu jusqu'à maintenant. La palette peut être construite, entre autres, en : bois, généralement en planches de résineux (pin, épicea, douglas, sapin, etc.). Les palettes en bois sont les plus utilisées ; localement la scierie Alain Maury à Salles de Belves connait un développement exponentiel en transformant et valorisant les résineux de la région en planches pour palettes, on trouve une autre scierie spécialisée à Coly (Ets Chamboulive) voir Sud ouest de Samedi 14 Septembre. Mais il y’a aussi des palettes en matières plastiques (en plastique dit vierge et/ou issu du recyclage) ; en métal (acier galvanisé, aluminium, inox) ; en bois moulé à partir copeaux/déchets de bois; et en carton ondulé. Les palettes ont toutes deux ou quatre entrées permettant le passage des fourches des engins de manutention. Pendant longtemps la palette était consignée ( il en existe encore aujourd’hui, elles sont reconnaissables parce que peintes en rouge ou en bleu) . Toutes les autres rejoignent tous les emballages perdus et s’amoncellent bien souvent aux abords de chantiers, prés des points de collecte d’ordures. Elles servent à la construction d’habitats précaires dans des pays émergents, alimentent des brasiers lors de mouvements sociaux, parfois avec des pneus (gilets jaunes par exemple)
Redonner une seconde vie au bois de palette
Aujourd’hui se développe une philosophie qui consiste à redonner une seconde vie aux objets de récupération, bois qu’il soit flotté ou provienne de palettes, mais aussi caoutchouc de pneus ( chaussures, sacs, poubelles de jardin…) . Beaucoup se disent « Je récupère une chose et j’essaie d’en réaliser une autre en la transformant, donner une seconde chance à un objet voué à la destruction ou à être brûlé ou malheureusement à pourrir dans un site non autorisé. C’est tellement tendance que l’on arrive à l’aberration suivante : de grandes surfaces (Leroy Merlin par exemple) vendent des palettes neuves prêtes à être transformées : mais où est alors le plaisir et l’utilité de la récup ?
Etant passionné d’apiculture j’ai construit à partir de palettes des ruches qui sont des pièces uniques, des toits de ruche qui ont été ensuite végétalisés et constituent ainsi un excellent isolant, des pièges à frelons,abri de ruche en terre, mais aussi nichoirs, mangeoires pour oiseaux, jardinières, stockage de compost ou lasagne etc..
Les employés communaux de Belvès ont réalisés des sièges remarquables tant par leur fonctionnalité que leurs couleurs. Beaucoup de communes réalisent ainsi du mobilier urbain. Je suis certain que parmi les lecteurs du blog certains ont une expérience en la matière et qu’ils auront plaisir à la faire partager.
Note Le bois des palettes n’est plus traité
Jardiniere de plantes
Autre jardiniere de plantes
Une ruche horizontale avec sa toiture
Une maison pour tortues
Une protection pour ruche en terre
Pour terminer admirons ce salon de jardin réalisé par les employés municipaux de Belvès.
Contribution © Bernard Malhache
Les Z'Igolos toujours en mission de formation théâtrale
Les artistes, chez les Z'Igolos, se révèlent dès leur plus jeune âge.
Je me permets de vous adresser ce courriel afin de nous aider à promouvoir les activités de notre association.
Les ateliers théâtre de notre compagnie font leur rentrée la première semaine d'octobre.
- en nous retrouvant à Belvès, place de l'Auditeur le 7 septembre de 9h à 13h.
- en nous retrouvant à Carves, dans La P'tite Salle le 28 septembre de 10h à 12h.
- par téléphone au 0688832875
- par courriel à leszigolos@hotmail.fr
Des ouvertures multiples...
Corps : expression corporelle, échauffement.
Voix : expression orale, respiration, articulation, lecture.
Culture : l'Histoire du théâtre, écriture théâtrale, mise en scène.
Vidéo : outil d'autocritique, travail devant la caméra.
Les objectifs
Ils dépendent beaucoup de l'envie des comédiens. L'approche des différentes techniques du jeu théâtral, l'improvisation, le travail sur des textes d'auteurs classiques et contemporains, emmènent au bout de quelques mois, les acteurs à s'orienter vers un projet.
Au fil des répétitions naîtra un spectacle. Les groupes présentent tous leurs travaux en février et en juin. Mais l'objectif principal de l'année est tout simplement de s'exprimer tout en s'amusant !
Informations pratiques :
- Ateliers ADULTES, un vendredi sur deux de 19h à 21h.
Pour avoir plus d'informations :
www.leszigolos.fr - 06.88.83.28.75
Cie Les Z'Igolos
Compagnie de Théâtre & Ateliers d'Art Dramatique
24 170 CARVES
PLUS D'INFOS ? ---> www.leszigolos.fr
Association type loi 1901
Siret : 48149190000017